En Belgique, la Fédération Wallonie-Bruxelles a décidé de renforcer sa lutte contre le dopage. Dans un nouveau code, les amateurs seront concernés à partir de la rentrée de septembre.
Cette initiative intervient afin de "pallier le manque de coordination dans les efforts antidopage qui engendrait auparavant des problèmes tels qu’un manque et un éparpillement des ressources nécessaires à la recherche et au contrôle du dopage, un manque de connaissances à propos des substances et procédures utilisées, et une approche disparate des sanctions infligées aux sportifs déclarés coupables de dopage", indique le communiqué de l'agence.
En clair, que vous soyez sportif de haut niveau ou non, vous aurez des risques de vous faire contrôler quand vous vous rendrez à la salle de sport. L'agence belge est d'ailleurs très stricte avec les "frouités" et les conséquences peuvent atteindre 1 à 4 ans de suspension ainsi qu'une amende entre 350 € et 10 000 €, selon les circonstances.
Plus de 30% de sportifs contrôlés positifs
Avant de mettre cette mesure en place, des tests ont été effectués dans les Flandres. Sur les 20 salles contrôlées, un peu plus de 30% des pratiquants ont été déclarés positifs. Cependant impossible de savoir de quelles substances il s'agit et si elles étaient utilisées dans le cadre du sport ou non.
Mais comme l'indique le règlement chez les sportifs de haut niveau, si vous êtes contrôlé positif au lendemain d'une épreuve, peu importe la raison ou la substance utilisée, vous êtes automatiquement disqualifié.
Pour la France, rien n'a encore été indiqué, mais l'initiative de nos amis belges pourrait encourager les fédérations à suivre le mouvement.
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