De tous les sports de combats avec des coups portés à l'adversaire, seul le MMA se fait avec des mitaines, gants plus légers et laissant apparaître les doigts, et non des gants de boxe traditionnels. Cette distinction a souvent été critiquée sans véritablement être comprise. Elle a pourtant une vraie utilité, permettre l'assemblage de la boxe, la lutte et les soumissions, autant de domaines qui composent le MMA.
Les origines du MMA sans mitaines
Les premiers évènements de MMA se faisait sans aucun gant, à mains nues. Opposant des combattants de différents sports de combat dans une cage où presque tout était permis, le but était déterminer le meilleur combattant entre chaque discipline.
Les combattants s'affrontaient sans aucune protection aux mains, les blessures étaient nombreuses. À l'époque le MMA n'existe pas, ce n'est que progressivement que l'idée d'une nouvelle discipline de sports de combat va germer. C'est à ce moment là que l'usage des mitaines s'est imposé pour tous les combattants. Ces nouveaux gants résultent donc des besoins d'une toute nouvelle discipline qui venait de naitre : le MMA, ou free fight.
Les mitaines : permettre la percussion et la préhension
L'adoption des mitaines en MMA répond à une problématique : permettre la boxe sans gêner la lutte et les soumissions. Les gants doivent ne être pas trop fins pour ne pas blesser les combattants lors des échanges en boxe, et pas trop épais pour ne pas déranger lors des phases de préhension. En MMA amateur, les combattants utilisent des mitaines plus épaisses pour mieux absorber les coups de poing. C'est un compromis qui a fait adopter les mitaines en MMA, qui sont maintenant devenus un vrai emblème du sport.
Si d'autres sports de combats et arts martiaux utilisent les mitaines, comme le karaté ou encore le ONE FC en boxe pieds-poings, les mitaines restent l'équipement emblématique et indispensable du combattant de MMA, celui qui incarne le mieux le sport.
