Si sa carrière dans le MMA semble ne plus être d'actualité aujourd'hui, Ragnar Le Breton voulait véritablement se lancer dans la discipline en début d'année 2023. Entrainements au MMA Factory, travail sur sa lutte avec des références comme Maxime François, l'humoriste avait fait les choses sérieusement. Pour rentrer dans le cadre légal et se produire au niveau professionnel en France, il était même parti en Suisse pour réaliser un premier combat professionnel. Une apparition dans la cage assez discrète qui s'était soldée par une défaite rapide.
Le seul combat de MMA de Ragnar Le Breton
Pour obtenir le statut de combattant professionnel de MMA en France, il faut avoir une carrière au niveau amateur ou dans une autre discipline. Ou bien réaliser un combat professionnel dans un pays où la législation est plus clémente. Afin d'avoir le droit de se produire à l'Ares FC sur le sol tricolore, Ragnar Le Breton était donc parti en Suisse pour faire ses débuts en MMA.
Un combat à l'HFC 39 au Grand Casino de Bâle le 28 janvier 2023 qui avait été décrié. En effet, son adversaire était Xavier Lessou, un poids lourd français qui était aussi son partenaire d'entrainement au MMA Factory. Qui plus est, le duel n'avait pas été diffusé alors que le reste de l'évènement l'était. Seul le résultat avait été communiqué : défaite de Ragnar Le Breton par soumission au 1er round. Avec, en prime, un joli coquard.
JE CRIE LA PHOTO 😭😭😭
— ARENA (@MMArena_) January 28, 2023
Il se cache mm pas, Ragnar le breton pour officiellement combattre à l’ARES « grâce » à cette dérouillée pic.twitter.com/PoeqvJXk1j
Un sparring plutôt qu'un vrai combat
Si le combat servait principalement à obtenir le droit de combattre au niveau professionnel en France par la suite, beaucoup ne l'avait pas compris. Sur les réseaux sociaux, plusieurs fans avaient ainsi crié à l'arrangement.
Face à l'ampleur de la polémique, Fernand Lopez, entraineur de Ciryl Gane et dirigeant de l'Ares FC, était sorti du silence. Lors d'un passage sur l'émission King and the G, il avait ainsi reconnu que le combat "était plutôt un sparring" qu'un réel affrontement.
