On le sait, l'ère des tournois en MMA est révolue. Finis le temps des GP épique du Pride de la grande époque au Japon, du Strikeforce pour couronner les futures stars, des premiers UFC où les combattants montaient jusqu'à 3 fois dans l'octogone dans la même soirée. Pour se différencier de ses rivaux, le Bellator a quand même décidé de prolonger un peu l'aventure de ce format si particulier.
Après le GP poids lourd, celui des welters
L'organisation américaine, rivale (largement distancée il faut le dire) de l'Ultimate Fighting Championship, a acquis la réputation de récupérer toutes les anciennes gloires du MMA. Mais limiter Bellator à ces freak shows de stars en pré-retraite, c'est oublier que l'organisation a dans ses rangs de nombreux combattants de talent. La preuve avec leur nouveau tournoi welterweight.
Au moment du lancement de son équivalent en poids lourd, tout le monde s'était moqué en découvrant le tableau du tournoi : Fedor Emelianenko, Chael Sonnen, Rampage, Frank Mir, King Mo... Beaucoup de vieilles gloires, et pas toutes de vrais lourds.
Mais chez les welters, rien à voir : Douglas Lima, Koreshkov, Paul Daley, Jon Fitch, des prospects intéressants comme Neiman Gracie ou Michael Venom Page. Sans oublier le champion actuel Rory Macdonald, probablement le meilleur poids welter du monde actuellement.
Que des combats en 5 rounds
La concentration de talents est largement équivalente à celle de cette même catégorie à bout de souffle à l'UFC. Scott Cooker, président du Bellator, a révélé que tous les combats se tiendraient en 5 rounds. Une excellente idée pour ajouter du piment à la compétition.
De plus, Rory Macdonald remettra sa ceinture en jeu dès le premier tour contre Jon Fitch. Ce qui veut dire que le vainqueur final du tournoi sera désigné champion de la catégorie. Un format rafraichissant même s'il est nostalgique, et une bonne manière de se démarquer de l'UFC en créant un suivi de la division sur plusieurs mois grâce à des combats tous décisifs.