Le plan de l'Arabie Saoudite pour réaliser le combat Jon Jones vs Francis Ngannou

S’il y a bien quelqu’un qui peut rendre ce combat de folie possible, c’est Turki Alalsheikh. Les fans rêvent de voir Francis Ngannou, ex-champion UFC et champion actuel du PFL, affronter Jon Jones, l’actuel boss des lourds. Le problème ? Les deux sont dans des organisations différentes. Mais pour le promoteur saoudien, qui a déjà révolutionné la boxe et l’événementiel en Arabie Saoudite, il existe une solution simple et redoutable : l'argent. Et selon lui, c’est l’argument qui pourrait faire plier Dana White, le patron de l’UFC.

Une mission : convaincre Dana White

Invité à distance dans l’émission phare du journaliste américain Ariel Helwani, Turki Alalsheikh s’est exprimé sur la possibilité d’un combat entre Jon "Bones" Jones et Francis "The Predator" Ngannou : « J’ai deux options sur la table pour Francis, une en MMA et une en boxe, dont je veux discuter avec lui », a-t-il déclaré. Il a ensuite insisté sur son envie de convaincre Dana White coûte que coûte : « Le MMA, c’est tout le temps. Nous voulons faire les plus grandes choses... Nous devons envoyer Dana White sur la lune. ».

Malgré ses deux défaites en boxe, une face a Tyson Fury et l'autre face à Deontay Wilder, Ngannou ne serait pas contre à l'idée de revenir en boxe une troisième, lui qui avait touché des salaires qu'il ne toucherait sans doute jamais en MMA. Pour un combat face à Deontay Wilder, Alalsheikh est plutôt catégorique : « Je dois m'asseoir avec Wilder. Deux minutes pour voir son état, je peux voir en deux minutes s'il est prêt ou non. Je ne veux plus perdre de temps ni d'argent. Je dois d'abord vérifier s'il est toujours prêt."

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Le président du PFL est OK pour ce combat

Peter Murray, président du PFL (Professionnel Fighter League), a tenu à se dédouaner de toutes non envie d'organiser ce combat et semble au contraire partant dans une interview à TalkSport : « Je veux dire, les combattants veulent le combat. Jon Jones veut le combat, Francis veut le combat, nous voulons le combat, nos partenaires ici en Arabie saoudite veulent le combat. Et donc, vous savez, tout se résume à : est-ce que l’UFC veut se lancer ou non ? »