Pas du genre à se taire durant sa carrière de combattant, Jérôme Le Banner ne l'est toujours pas après sa retraite sportive. Jusqu'alors président d'honneur du KOF (King of Fighters), organisation de MMA française, l'ancien kickboxeur a décidé de quitter son poste ce mardi 11 mars. Un choix communiqué dans une publication sur les réseaux sociaux, où "Geronimo" a ouvertement critiqué les manquements des nouveaux dirigeants de la ligue tricolore.
Jérôme Le Banner quitte le KOF
C'est un Jérôme Le Banner aussi déçu que remonté qui s'est présenté devant la caméra pour s'exprimer ce mardi 11 mars. Depuis 2023 et le lancement du KOF, la légende française des sports de combat occupait le poste de président d'honneur et incarnait le visage de l'organisation. Mais ces dernières semaines, des problèmes de paiement des combattants ont été divulgués, notamment par Guillaume Peltier, fondateur de l'équipe de management de la Bulgarian Top Team.
Des manquements qui ne collent pas à ses valeurs et ont ainsi précipité son départ : "il y a encore des combattants à payer. Gianni et Valentin (ndlr, les deux dirigeants actuels), vous allez payer les mecs. Parce que c'est bien beau de se prendre pour un aigle, mais lorsqu'on est les deux pieds par terre et le croupion au sol, ça s'appelle un canard. Longue vie au KOF, et surtout, vive la liberté."
Un changement de directeur préjudiciable
Dans ses déclarations, Jérôme Le Banner met également en avant l'éviction de Jérôme Bouffard, co-fondateur du KOF, par Gianni Porcu comme élément déclencheur de sa décision. Un départ forcé qui a conduit à des manquements au niveau de l'organisation sur les derniers évènementsn selon Jérôme Le Banner :
"Les conditions pour associer mon image étaient claires dès de départ. Le bon traitement des combattants, la viabilité du projet sportif et économique et acquérir des parts de la société. Malheureusement, depuis décembre dernier, le nouveau dirigeant du KOF a injustement écarté le dernier pour être à la tête de l’organisation. Depuis ce putsch, les décisions prises ne correspondaient plus du tout à ce qui m’était promis."