Francis Ngannou va faire son grand retour en MMA. Son prochain combat au PFL, avec qui il a signé en mai 2023, a été officialisé et il affrontera le Brésilien Renan Ferreira le 19 octobre. Le Camerounais tente de continuer sa vie de sportif de haut niveau malgré la tragédie qui l’a frappée il y a quelques semaines. En effet, l’homme de 37 ans a vécu un terrible drame avec la perte de Kobe, son fils de 15 mois. Le combattant ne s’était jamais étendu sur le sujet depuis ce drame, très discret sur sa vie privée. Invité du podcast de Joe Rogan, spécialiste des sports de combat et commentateur UFC, “The Predator” a tout de même évoqué les détails de la mort de son enfant.
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“Ils ont fait beaucoup d'examens, ils n'ont rien fait.”
“Il avait une malformation au cerveau, ce que nous ignorions, a expliqué Ngannou. Il s'est évanoui deux fois. La première fois, c'était au Cameroun, nous l'avons emmené à l'hôpital. Ils n'ont rien trouvé. La deuxième fois, c'était en Arabie saoudite, nous l'avons emmené à l'hôpital. Ils ont fait beaucoup d'examens, ils n'ont rien fait. Ils ont fait un électroencéphalogramme, ils n'ont pas fait de scanner ou d'IRM, car selon eux, leur conclusion était qu'il avait un poumon gonflé. C'est ce qui pressait sa poitrine et l'empêchait de respirer, ce qui a créé ce problème.Après tous ces examens, ils lui ont donné des médicaments, comme quoi tout irait bien. Il n’y avait pas de quoi s’inquiéter. Au début, ils ont même pensé à l’asthme. Ils lui ont donné un respirateur, puis après quelques recherches, ils l’ont retiré. Cela m’a donné confiance.”
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Des détails d’une journée qui restera à vie
Le Camerounais a donc cru que cet épisode difficile était derrière lui et a fini par quitter son domicile et son pays natal pour se rendre à Dubaï, où il s’entraînait à l’époque. “Je me souviens juste d'être arrivé à Dubaï et mentalement, je ne me porte pas mal. La vie est belle. (...) J'étais en train de faire du vélo, puis j'ai essayé de l'appeler, je voulais lui parler. J'ai appelé sa mère mais elle n'a pas répondu au téléphone. (...) Trente minutes plus tard, j'étais sur la machine à jambes, mon téléphone a sonné et c'était mon petit frère.Il m'a dit : ‘Frère, les choses ne vont pas bien ici’. Je lui ai répondu : ‘Qu'est-ce qu'il y a ?’ [Il m'a répondu :] ‘Kobe, il s'est évanoui, il ne respire plus, nous sommes à l'hôpital, ils m'ont viré de la chambre’. Je lui ai demandé : ‘Qu'est-ce qui se passe ?’ Pendant que nous parlions, il essayait aussi d'obtenir des informations, donc je l'ai perdu pendant trois ou quatre minutes. Puis, j’ai entendu l’infirmière derrière lui dire. ‘Eh bien, il est parti.’ Comme ça. Il est parti.Comment ça, il est parti ? Comment ça, il est parti ? Ce gamin avait 15 mois, il était plus grand que 15 mois. Il grandissait. C'était l'enfant le plus joyeux et le plus heureux qui soit. Comment ça, il est parti ? Parti où ? C'est tout. Je pensais que je rêvais. Je pensais qu'ils allaient dire que ce n'était pas vrai. J'ai continué à appeler et tout le monde a confirmé. J'ai appelé ma mère, elle est en larmes. C'est quoi ce bordel ? C'était ça.” Francis Ngannou essaye désormais de faire face au quotidien à cette perte, à ce vide dans sa vie.
