Que s'est-il passé à l'issue du combat de grappling de Baki contre Owen Livesey ? Défaite du combattant français ou égalité, les fans ont eu du mal à s'y retrouver. L’organisation Polaris est revenue sur ses pas après l'annonce de la défaite de Baysangur Chamsoudinov, directement prononcée après le combat contre la star du grappling Owen Livesey. Une rencontre en short notice pour Baki, qui a donné lieu à un combat très verrouillé, sans aucune amenée au sol ou tentative de soumission, 10 longues minutes de lutte, qui se sont avérées assez frustrantes pour les fans. Après avoir déclaré une défaite pour Baki, le Polaris a finalement reconsidéré le combat en égalité. Un revirement qu'on peut expliquer par un combat assez équilibré, dans l'hypothèse d'une revanche à Paris, qui serait profitable pour l’organisation.
Une défaite pour Baki finalement reconsidérée en égalité
Les changements de décision sont rarissimes, et entrainent souvent de l'incompréhension. Venant de rencontrer la star du grappling Owen Livesey dans sa discipline , alors qu'il n'a été prévenu que quelques jours auparavant, Baki a été, dans un premier temps, donné perdant de son combat. Un affrontement où le Français est beaucoup resté sur la défensive et n'a jamais amené son adversaire au sol, ni été amené au sol. De l’autre coté, Owen Livesey a tenté plusieurs amenés au sol, mais qui n'ont pas réussi. Les juges ont finalement donné la victoire à l'Anglais, plus actif dans le combat.
Après la défaite de Baki, le Polaris a finalement rétropédalé, et a déclaré l'égalité du combat, mettant en avant l'impréparation du français pour ce combat en short notice. Une décision difficile à cerner, car un combattant acceptant un combat en short notice s'expose à la défaite comme un combattant mieux préparé. De plus Matthew Benyon, co-fondateur du Polaris, a réagi à la publication de l’organisation, estimant que le combat aurait dû être une égalité, car il ne s'est pas conclu par une soumission.
Pourtant, la réglementation du Polaris reconnait bel et bien la possibilité de gagner à la décision, sans nécessairement avoir à soumettre son adversaire, et de plus, pénalise les combattants trop défensifs et ne prenant que peu de risque dans le combat, ce qui a été la stratégie de Baki face à Owen Livesey. À bien des égards, l’organisation semble donc avoir fait une fleur au combattant français.
Une revanche ciblée à Paris
Au-delà de cette reconsidération problématique, les deux protagonistes ont manifesté leur envie de combattre à nouveau, pour donner à voir un affrontement plus engagé et une décision moins discutable. Si rien n'est fait pour le moment, l’organisation majeure de grappling aurait tout intérêt à organiser cet événement, entre la star de l’organisation Owen Livesey et la star française Baki.
Un tel rendez-vous pourrait s'avérer particulièrement juteux pour le Polaris. Récemment, l’organisation de grappling ADXC a fait son plus gros succès en posant ses valises à Paris, avec un combat de Benoit Saint-Denis en main-event.