Le monde de la boxe anglaise n'a pas vraiment apprécié les récents propos de Cédric Doumbé. Pour rappel, l'ancien champion du Glory avait affirmé qu'il battait n'importe qui dans le Noble Art, y compris les meilleurs pugilistes français. Après son succès par TKO ce samedi 2 décembre face à Abraham Buonarrigo, Kevin Lele Sadjo a ainsi répondu à "The Best", lui faisant comprendre qu'il devrait plutôt rester dans sa discipline qu'est le MMA.
La réponse de Lele Sadjo à Doumbé
Classé 21e mondial chez les poids super-moyens par le site de référence BoxRec, Kevin Lele Sadjo n'a fait qu'une bouchée de Buonarrigo ce week-end. Mettant TKO son adversaire dans la 4e reprise, il a conservé sa ceinture de champion intercontinental WBO de sa catégorie. Mais sa performance ne s'est pas limitée à cela, l'athlète de 33 ans continuant le show dans une interview donnée à BoxeMag :
"J’ai entendu que Cédric serait prêt à boxer et moi, je ne refuse personne comme Cédric ne refuse personne. Mais juste, moi Cédric, je ne suis pas Jordan Zébo. Donc si on doit boxer, tu sais à quoi t’attendre. Et on est deux frères. Et si deux frères s’affrontent, ça va être difficile. Moi, il ne faut pas qu’il vienne empiéter sur mon territoire qui est la boxe anglaise. Qu’il reste dans son territoire, qu’il massacre tout le monde, qu’il entre avec des cercueils, des matelas dans l’octogone, mais en boxe anglaise, il ne faut pas qu’il vienne. C’est sûr et certain qu’il ne pourra pas repartir avec une victoire Cédric. Dans sa discipline, il peut être champion dans la nôtre, il ne pourra pas."
Un champion encore jamais battu
Invaincu en 21 combats, Kevin Lele Sadjo en a remporté 19 avant la limite par KO/TKO. Une référence de la boxe en France et en Europe qui doit désormais tenter de s'exporter à l'international. Mais dans sa catégorie, il n'est pas le seul Français à performer. En effet, Christian Mbilli est actuellement classé 5e mondial de la division par BoxRec. Un rang qu'il a acquis en allant boxer au Canada et aux États-Unis. À Lele Sadjo de l'imiter et, pourquoi pas, de l'affronter dans un choc qui sentirait la poudre.