Vladimir Poutine et les sports de combat, c'est une histoire qui dure depuis de nombreuses années. Aujourd'hui au centre de toutes les discussions en raison du conflit entre l'Ukraine et la Russie, le Président soviétique apparait comme un personnage froid et rigide, campant sur ses positions. Des traits de personnalité qu'il a développés en partie par sa pratique de différents arts martiaux.
Expérience de courte durée en boxe
Dès son plus jeune âge, l'actuel locataire du Kremlin a mis le pied à l'étrier en commençant par la boxe anglaise. " Le premier sport que j'ai pratiqué a été la boxe" avait-il dévoilé en 2019 lors d'une visite officielle dans la ville de Nijni Novgorod. Avant d'avouer qu'il avait arrêté en raison d'un incident :
Lors de la quatrième ou cinquième séance, je me suis cassé le nez. Tout s'est terminé assez rapidement. Je ne suis pas allé chez le médecin, nous l'avons réparé. Mais cela a pris quelque temps".
Ceinture noire de judo
À la suite de cette expérience, le jeune Vladimir Poutine s'est alors lancé dans un art plus traditionnel : le judo. Un sport qu'il n'a plus lâché depuis. Il possède ainsi une ceinture noire 8ème dan, un grade plus élevée que celui de Teddy Riner par exemple.
Une pratique qui a façonné le caractère de Poutine. Dans sa biographie, Anatoli Solomonovitch Rakhline, son ancien professeur, décrit celui que l'on surnommait alors Volodia comme un jeune orgueilleux :
"Quand l'un arrivait en retard à l'entraînement, les autres l'entouraient très fort avec leurs ceintures de kimono. Cela touchait fortement leur ego. Volodia avait horreur de ça. Ce n'était pas le garçon dont on se moquait".
Sambo et KGB
Mais Vladimir Poutine ne s'est pas contenté du judo. Se décrivant alors comme "une petite frappe", il s'est également tourné vers le sambo, une discipline très populaire en Russie et proche du MMA, qui lui permettait de se défendre dans la rue.
Le sambo possède différentes branches. Suivant d'abord la variante militaire, le dirigeant soviétique a ensuite appris celle exclusivement réservée au KGB lors de son passage au sein de l'institution. Il maitrise ainsi des techniques pour immobiliser un individu et l'éliminer en seulement deux gestes. De quoi faire froid dans le dos.