Tony Yoka par TKO
Opposé à Petar Milas pour son 11ème combat chez les professionnels, Tony Yoka a rendu un bel hommage à Jean-Paul Belmondo en s'imposant par TKO au 7ème round et en affichant le portrait du légendaire acteur décédé cette semaine lors de l'interview d'après-combat.
Mais tout n'a pas été facile pour le Champion Olympique 2016 à Rio. Dans les premières reprises, il a eu du mal à trouver la clé face à un Croate très mobile et n'ayant de cesse de changer de garde. Mais ce dernier a fini par quelque peu s'essouffler, laissant la possibilité au compagnon d'Estelle Mossely de développer sa boxe.
Et tout a changé lors du 7e round. Devant Emmanuel Macron, Yannick Noah ou encore Clovis Cornillac, Yoka a touché son adversaire d'un violent crochet du gauche. Finissant par se relever, Milas s'est retrouvé définitivement au tapis quelques secondes plus tard après avoir encaissé une pluie de coups. Un succès avant la limite pour le Français qui a affiché son intention d'affronter un top 10 mondial pour son prochain combat en décembre.
Cissokho conserve sa ceinture, Bauderlique en remporte une
Avant cela, le reste de la "Team Solide" a fait le travail. Dans une enceinte entièrement acquise à sa cause, Souleymane Cissokho a conservé sa ceinture intercontinentale WBA des super-welters en forçant Ismail Iliev à abandonner à l'aube de la 5e reprise. Très à l'aise dans ses déplacements, celui que l'on surnomme TKO a accéléré dans le 4e round, ne laissant aucune chance à son adversaire. À l'issue du combat, le natif de Dakar s'est dit prêt à affronter un top 10 mondial.
De son côté, Mathieu Bauderlique a décroché la ceinture européenne EBU des mi-lourds en forçant lui aussi son opposant Igor Mikhalkin à ne pas reprendre le combat après le 7e round. Une performance convaincante pour le gaucher qui a largement survolé les débats.