Cette suspension intervient après trois « manquements » à la règlementation, ce qui correspond à des non-présentations aux contrôles antidopage. Apparemment, il s’agirait de simples erreurs de localisation.
En ce qui concerne les « no-shows », voici la règle en vigueur : « si le sportif commet trois manquements quelconques pendant une période de douze mois consécutifs, l'AFLD transmet à la fédération compétente un constat d'infraction faisant encourir à l'intéressé une suspension comprise entre 1 an et 2 ans, conformément au règlement disciplinaire type des fédérations sportives agréées, relatif à la lutte contre le dopage humain, annexé à l'article R. 232-86 du code du sport. »
L’avocat de Tony Yoka a précisé que ces erreurs ne devraient pas laisser la place à des suspicions de dopage : « Tony a péché par manque de rigueur, il assume et depuis il s'est beaucoup mieux organisé. C'est un problème de forme et de procédure plus que de fond. A aucun moment, Tony Yoka n'a tenté de dissimuler une quelconque situation de dopage, c'est d'ailleurs ce qu'a reconnu et notifié la commission antidopage de la Fédération ».
Tony Yoka doit combattre son homologue français Cyril Léonet le 7 avril prochain. Pour le moment, le combat est maintenu. En pleine ascension depuis ses débuts chez les pros, notre frenchie devra faire attention à ne pas freiner sa montée par manque de rigueur.
A lire aussi :
- Tony Yoka sera sparring-partner de luxe de Joseph Parker avant son combat contre Joshua
- On connait la date et l'adversaire du prochain combat de Tony Yoka