Tony Yoka sera plus qu'attendu. Le 11 mars prochain, le boxeur français va effectuer son grand retour sur le ring face à son compatriote Carlos Takam, près d'un an après sa défaite marquante subie contre Martin Bakole. Un combat déterminant dans la carrière du champion olympique de Rio 2016, lui qui cherchera à se relever et à montrer qu'il peut-être à la hauteur de ses ambitions. 2 mois avant cette étape cruciale, il a ainsi pris la parole pour revenir sur la période difficile qu'il a vécue.
Les premiers mots de Tony Yoka avant d'affronter Takam
Malmené par Bakole comme il ne l'avait jamais été, Tony Yoka avait choisi de se terrer dans le silence suite à sa défaite. Mais à l'annonce de son prochain combat, le Tricolore a donné une interview à nos confrères de Canal +. Un entretien où il a notamment expliqué pourquoi il avait eu besoin de prendre du recul :
"Après la défaite j'ai voulu prendre du temps pour moi, j'ai essayé de disparaitre un petit peu. De réfléchir de mon côté, qu'est-ce qui a été, qu'est-ce qui n'a pas été, et puis il m'a fallu le temps de digérer la défaite, de l'accepter. Ça a été une grande expérience pour moi de perdre ce combat, de voir ce qui a marché et ce qui n'a pas marché en termes d'entrainement, d'entraineur, et vraiment me poser les bonnes questions. C'est pour cela que j'ai pris le temps de couper, pour repartir et savoir exactement où je vais."
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Une appréhension avant de revenir
Verra-t-on un nouveau Tony Yoka le 11 mars prochain à l'Accor Arena ? Telle est la question. Le Français devra en tout cas montrer un tout autre visage sur le ring s'il veut venir à bout de Carlos Takam. Et cela malgré la certaine crainte qu'il peut avoir quant à l'accueil du public :
"T'as pas mal de gens, qui me supportaient avant Bakole, qui ne me supportent plus. Il y en a qui ne me supportaient pas avant Bakole qui, justement j'ai trouvé ça assez impressionnant, me supportent depuis Bakole. Le fait de se faire petit pendant plusieurs mois, de revenir et de ne pas du tout savoir comment le public va réagir, c'est stressant."