Tony Yoka avait une pression énorme sur les épaules ce samedi 13 juillet à Antibes, c'est peu de le dire. Le champion olympique 2016 n'avait clairement pas le droit à l'erreur après avoir perdu un an de compétition suite à une suspension pour manquement à trois contrôles anti-dopage.
Si cette erreur était à mettre sur le compte d'un manque de maturité, elle aurait pu coûter très cher au chef de file de "La Conquête", après avoir signé un deal unique avec Canal Plus, décisif pour la renaissance de la boxe anglaise sur la chaîne cryptée.
Un vrai test face à un vétéran expérimenté
Pour son retour à la compétition, un peu plus d'un an après sa victoire accrochée contre le britannique Dave Allen, Yoka a décidé de monter d'un cran en terme d'opposition. Souvent critiqué en raison de la faiblesse de ses adversaires, le boxeur français a affronté l'Allemand Alexander Dimitrenko, vétéran expérimenté.
Cet ancien adversaire du nouveau champion du monde Andy Ruiz Jr et de Joseph Parker possède un solide palmarès de 41 victoires pour 5 défaites. Il semblait constituer le premier vrai test de la carrière professionnelle du leader de la "Team Solide".
Victoire facile et expéditive
Mais l'opposition n'a une fois de plus pas été à la hauteur. Après un premier round d'observation, Tony Yoka a décidé de monter en puissance dans la deuxième reprise, prenant rapidement le dessus sur un Dimitrenko trop lent et passif pour espérer quelque chose.
Le Français finit par envoyer au tapis son adversaire grâce à un bel uppercut au troisième round, avant de l'achever dans la foulée. Difficile de juger si Yoka est revenu bien plus fort qu'avant ou si Dimitrenko était simplement venu faire bonne figure, probablement un peu des deux.
Mais avec les ambitions qu'il affiche depuis longtemps, l'ex-champion olympique avait une mission : gagner avant la décision et avec éclat. Et de ce côté là, c'est réussi.