Malgré une différence de gabarit impressionnante et des skills athlétiques à des années-lumières de ceux de Tony Yoka, on pouvait en attendre un peu plus du Britannique. Malgré le fait que cela correspondent à des défaites, les noms de Dillian Whyte et Luis Ortiz sont gravés sur le CV d'Allen, ce qui nous laissait présager un soupçon de talent et une opposition à la hauteur du challenge. Que nenni. Allen est venu pour encaisser, dans les deux sens du terme.
Face à un adversaire peu dangereux, Yoka s'est tourné vers l'épreuve de force alors qu'une autre stratégie lui tendait les bras. S'il aurait pu se montrer plus tactique et subtil, le Français a tout de même largement dominé les échanges. La capacité d'encaisser de David Allen est la seule chose que l'on puisse retenir de la performance de l'Anglais. Une accélération dans la dixième et dernière reprise forcera l'arbitre à mettre un terme au combat.
Après ses 3 contrôles antidopage manqués, Tony devrait être absent des rings pour au moins une année, ce qui nous laisse avec les mêmes interrogations concernant le niveau de notre frenchie. Espérons qu'il ne tardera pas trop à passer à des vrais bons boxeurs afin que l'on puisse voir de quoi il est réellement fait. Malgré tout, ne tombons pas dans la classique aigreur du journaliste envers les athlètes Français. Tony Yoka est toujours invaincu, et nous resterons derrière lui pour les prochaines échéances.
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