1ère raison : ce n'est pas le premier à sauter le pas
Récemment, l'exemple d'Anthony Joshua est parlant. Le champion olympique de Londres a parfaitement réussi son passage en pro. Il vient de réaliser son premier gros coup d'éclat en mettant KO Wladimir Klitshko et en unifiant les ceintures IBF, WBA et IBO des lourds. Avant lui, de nombreuses légendes de la boxe sont passées par la case JO : Golovkin, Lomachenko, Mayweather, ou encore un certain Mohamed Ali...
2ème raison : il a pris son temps avant de passer pro
Tony Yoka gère parfaitement l'évolution de sa carrière. Champion du monde amateur chez les super-lourds en 2015, il a attendu de devenir champion olympique pour sauter dans le grand bain. A 25 ans, le Français a déjà beaucoup d'expérience pour un néo-pro. Et il a signé un contrat de 4 ans avec Canal Plus...
3ème raison : son style et sa préparation
Depuis les JO de Rio, Yoka est parti aux Etats-Unis pour préparer ce premier combat pro. Il travaille sous la houlette de Virgil Hunter, l'un des meilleurs coachs du monde. Il a notamment dirigé Andre Ward et Amir Khan. En Californie, Tony réalise sa transition technique du monde amateur au monde pro. Et nul doute que son style rapide et précis va en surprendre plus d'un, dans une catégorie où la puissance est privilégiée.
Tout cela va t-il suffire ? Réponse lors de son premier combat contre le brutal américain Travis Clarck, ancien combattant de MMA...
