"CISSOKHO, CISSOKHO..."
Tête d'affiche du main event de la soirée au Palais de Sports de Paris, l'ambiance lors de l'entrée de Souleymane Cissokho n'a pas laissé la moindre place au doute, la majorité des spectateurs ayant fait le déplacement sont venus supporter le capitaine de la Team Solide. De retour cinq mois après s'être fait opérer suite à une rupture du tendon du biceps, Souleymane était opposé à Romain Garofalo pour le titre de Champion de France des super-welters. Une opposition largement à sa portée, où il a su faire respecter son rang.
Champion de France
Dès le début des échanges, on sent que le médaillé de bronze des Jeux Olympiques de Rio 2016 peut écourter la soirée à tout moment. Précis et puissant, il tente à plusieurs reprises de masquer l'arrivée de son bras arrière en uppercut. Après deux rounds globalement maîtrisés, il enverra une première fois Garofalo au tapis lors de la troisième reprise sur un uppercut du droit au corps. Se relevant difficilement de ce knockdown, un second coup au plexus viendra mettre un terme aux espoirs de Romain Garofalo. Ceinture des super-welters autour de la taille, Cissokho peut désormais se tourner vers des ceintures plus prestigieuses.
L'Europe puis le Monde ?
En zone mixte, quelques dizaines de minutes après son triomphe, c'est avec son habituel sourire que Souleymane est venu s'exprimer sur ses prochaines échéances. Avant toutes choses, notre frenchie a été réquisitionné par Amir Khan, pour l'aider à préparer son Championnat du Monde des pois welters contre l'un des meilleurs boxeurs actuels, Terrence Crawford. Souleymane devrait lui revenir un peu avant cet été, avec comme objectif un combat pour la ceinture Européenne de la catégorie détenue par un autre invaincu, l'espagnol Sergio Garcia. Selon Souleymane, le manager de Garcia n'aurait, pour le moment, pas souhaité répondre aux nombreux appels de la Team Cissokho.