S'il a pris sa retraite de la boxe anglaise en 2022, Johann Duhaupas se lance dans un nouveau combat. Pas sur le ring cette fois-ci, mais sur le terrain de la justice. Floué par son ancien agent, l'ancien pugiliste, aujourd'hui ruiné et sous anxiolytiques, attend toujours de recevoir près de 350 000 euros pour ses combats contre Alexander Povetkin (2016) et Tony Yoka (2020). Désireux de toucher ce qui lui revient de droit, le "Reptile" a ainsi fait appel à sa communauté pour mener une bataille judiciaire contre son ex-agent.
Johann Duhaupas va attaquer en justice son ancien agent
Grand nom des sports de combat français, Johann Duhaupas a affronté certains des plus grands poids lourds de sa génération. Challengeur à la ceinture mondiale WBC en 2015, il avait tenu 11 rounds face à Deontay Wilder, avant de céder face aux coups de boutoir de l'Américain. Mais aujourd'hui, le boxeur est dans le dur. Aussi bien mentalement que financièrement.
Son ancien agent lui doit encore 290 000 euros du combat contre Povetkin et 60 000 euros du combat contre Tony Yoka. Des manquements qui le mettent dans une situation délicate. S'il a essayé d'arranger cela à l'amiable jusque-là, Duhaupas hausse désormais le ton. Sur ses réseaux sociaux, le tricolore a lancé une cagnotte pour financer ses avocats dans le cadre d'une bataille judiciaire lancée pour récupérer son dû : "À votre bon cœur les amis, je ne voulais pas mais les avocats coûtent cher et je n’y arriverai pas sans vous".
Remonter la pente
Dans un entretien accordé à Punchtime, Johann Duhaupas avait pris la parole sur la mauvaise passe qu'il traverse actuellement. Ayant monté sa salle d'entrainement, il ne touche pas le SMIC actuellement, malgré son travail dans la sécurité en boite de nuit le week-end.
Dans une situation de précarité, l'ancien boxeur ne souhaite qu'une chose : toucher son argent pour s'acheter la maison de ses rêves. Ce qu'il ne peut pas faire pour le moment : "je ressasse tous les jours, ça me pourrit la vie. Je suis sous anxiolytiques depuis 2021. Je suis monté à une forte dose que je diminue actuellement. Mais il m'en faut encore."