C’est l’heure d’engranger de la confiance pour Tony Yoka. On l’avait quitté au mois de juillet dernier après une victoire face au modeste belge Amine Boucetta (8 victoires - 16 défaites). Le boxeur français, qui venait de vivre la pire période de sa carrière avec trois défaites de suite, reprenait enfin un second souffle. Il faut désormais enchaîner pour le champion olympique de Rio. Ce samedi 7 septembre, le natif de Paris va remonter sur le ring. Son prochain combat a été confirmé ce jeudi, le Tricolore affrontera Lamah Griggs, un Britannique du même âge que lui (32 ans). Le poids lourd français devait initialement combattre au Brentwood Stadium, dans l’Essex au nord-est de Londres, dans un évènement organisé par Top Tier mais des problèmes de droits TV ont mis fin à cette collaboration. Le duel se fera finalement à Swindon, toujours en Angleterre.
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Un adversaire modeste
C’est donc sur terrain hostile que Tony Yoka va tenter d’aller chercher une deuxième victoire consécutive contre un adversaire au bilan de 3 victoires pour 7 défaites et une égalité. Le Français part donc largement avec la faveur des pronostics et n’a pas le droit à l’erreur. Lamah Griggs reste sur un revers lors de sa dernière bagarre dans le ring. C’était il y a plus d’un an, le 23 juin 2023, et il avait affronté Simon Ibekwe, un Anglais de 28 ans méconnu qui faisait ses débuts dans la boxe. Même s'il a plus vécu de défaites que de victoires dans sa carrière, le natif de Nottingham n'a jamais été mis K.O. et est donc toujours allé au bout de ses combats. Un homme tenace sur le ring qui va avoir le droit à 6 manches face champion olympique de Rio. Après ce duel face à l'ex-compagnon d'Estelle Mossely, Griggs va enchaîner très vite puisqu’il affrontera un certain Jake Darnell, un autre Britannique, le 28 septembre dans sa ville de naissance.
Pas le droit à l’erreur pour Yoka
Difficile de juger le niveau de l’opposition pour Yoka. De son côté, le Parisien va lui aussi connaître un rythme effréné ces prochains mois puisque trois autres combats sont prévus pour lui avant la fin de l’année. Celui qui a l’objectif de devenir un jour champion du monde de la catégorie reine du Noble Art ne doit pas flancher. Alors qu’il a dégringolé à la 36e place du classement mondial après ses trois revers de rang, il n’a pas d’autres choix que de connaître seulement le goût de la victoire en 2024. Tony Yoka aura alors peut-être une nouvelle chance d’affronter des adversaires plus huppés et de revenir parmi le gratin international.
