Anthony Joshua (19-0, 19 KO) est placé par de nombreux observateurs du monde de la boxe comme le nouveau roi des poids lourds. En cas de succès ce samedi contre le Français Carlos Takam (35-3-1, 27 KO), le Britannique conforterait un peu plus ses titres IBF et WBA. Mais au-delà de ce combat, règne également la perspective d'un éventuel affrontement que tout le monde attend : Anthony Joshua Vs. Deontay Wilder (38-0, 37 KO).
Suite aux récentes provocations de l'Américain, Joshua avait laissé entendre qu'un duel entre les deux hommes n'était pas à l'ordre du jour. Il était favorable à un affrontement en 2019 voire 2020. Joshua a finalement retourné sa veste. Il semble déterminé à en découdre l'année prochaine.
« Quand je regarde ma situation, je me demande ce qui va se passer après Takam. La WBA va-t-elle me forcer à affronter son challenger officiel ? Seul Dieu sait ce qui adviendra. Je regarde toujours les choses de façon réaliste. Je combattrai Wilder l’an prochain, aucun doute là-dessus, c’est sûr à 100%, et j’en ferai un énorme combat, une superproduction. Ce ne sera peut-être pas mon prochain combat à cause des défenses obligatoires. Ou alors je peux dire : ‘‘Tu sais quoi Wilder ? Oublie tout ça. Je vais abandonner ma ceinture et faire cela à la place car c’est ce que les gens veulent et ce que je veux’’. Pour que ce combat se fasse, il faut faire attention à certaines décisions à prendre. » , a-t-il expliqué lors d’une conférence téléphonique.
Joshua s'imagine même traverser l'Atlantique pour venir défier "The Bronze Bomber". « Les Etats-Unis sont La Mecque de la boxe et des lourds. J’ai besoin que Wilder connaisse ce combat remarquable. J’ai besoin d’être celui qui réponde au challenge et fasse de ce rêve une réalité. Je suis très excité par la possibilité de le défier là-bas, où tant de grands champions ont été façonnés. Ce serait une belle case à cocher dans l’album de ma carrière. Mais je le combattrai n’importe où s’il le faut. On parle aussi de l’Afrique ou du Moyen-Orient. Même si les Etats-Unis sont au sommet de la pyramide, je le combattrais n’importe où. »
Qu'importe, ce combat d'unification des titres désignerait à coup sûr, le vrai patron des poids lourds, comme chacun prétend l'être.