Le bare knuckle nous ramène aux débuts de la boxe anglaise, au 19e siècle. A l'époque, les combattants ne portaient aucun gants de protection. Interdit progressivement un peu partout, cette version à mains nues de la boxe a perduré au Royaume-Uni. Le "World Bare Knuckle Boxing Council" en centralise les règles et gère l'organisation des combats.
Moins violent que ce qu'on pourrait penser
Cette organisation permet de maintenir un certain ordre dans ce semblant de chaos que le bare knuckle propose en spectacle. Des arbitres encadrent tout ça, les combattants doivent porter des bandes pour amortir les chocs, ils n'ont pas le droit de toucher leur adversaire quand il est au sol.
Ce type de combats moins violents que ce qu'on pourrait imaginer a poussé des promoteurs américains à relancer une organisation de bare knuckle fighting aux Etats-Unis, et le premier événement organisé outre-atlantique a eu du succès.
Jimmy Sweeney, star de l'ombre
En Grande-Bretagne, c'est l'Irlandais Jimmy Sweeney qui trône fièrement en haut du classement pound for pound. "The Celtic Warrior" possède deux titres anglais ainsi que deux titres irlandais dans ce sport, et domine outrageusement tous ses adversaires.
Combattant de la catégorie des poids moyens, Sweeney impressionne autant par son punching power que son style atypique, à mi-chemin entre la traditionnelle garde anglaise et celle des karatékas, bras en avant, bras arrière en mouvement vers le haut.