Les Jeux olympiques de Paris 2024 terminés, Imane Khelif a décidé de contre-attaquer. Victime d'une vague de harcèlement en raison de son apparence et de son exclusion aux Mondiaux 2023, la championne olympique chez les moins de 66 kilos a décidé de porter plainte. Et parmi les personnes visées par ce recours, on retrouve notamment Elon Musk, mais aussi l'écrivaine de la saga Harry Potter, J.K. Rowling, qui a multiplié les messages sur les réseaux sociaux à l'encontre de la boxeuse algérienne.
Imane Khelif cible J.K. Rowling
Ce mardi 13 août, le média américain Variety a dévoilé que J.K. Rowling et Elon Musk étaient tous les deux cités dans la plainte déposée par Imane Khelif pour cyberharcèlement. Une information confirmée par l'avocat de la boxeuse, Me Nabil Boudi, qui a appuyé sur le fait que d'autres célébrités étaient également mentionnées.
Connue pour avoir écrit la série de livres Harry Potter, J.K. Rowling s'est récemment signalée par ses prises de parole transphobes. Sur l'affaire Imane Khelif, la romancière a retweeté de nombreux messages portant atteinte à la pugiliste, mais en a également écrit en qualifiant la championne olympique d'homme : "Une image pourrait-elle mieux résumer notre nouveau mouvement pour les droits des hommes ? Le sourire narquois d'un homme qui se sait protégé par un établissement sportif misogyne, appréciant la détresse d'une femme qu'il vient de frapper à la tête et dont il vient de briser l'ambition de vie."
Could any picture sum up our new men’s rights movement better? The smirk of a male who’s knows he’s protected by a misogynist sporting establishment enjoying the distress of a woman he’s just punched in the head, and whose life’s ambition he’s just shattered. #Paris2024pic.twitter.com/Q5SbKiksXQ
— J.K. Rowling (@jk_rowling) August 1, 2024
Enquête ouverte par le parquet de Paris
À la suite de la plainte déposée par Imane Khelif le 9 août, jour où elle est devenue championne olympique en battant à la décision des juges la Chinoise Yang Liu, le parquet de Paris a décidé d'ouvrir une enquête ce mercredi 14 août pour "cyberharcèlement en raison du genre, injure publique en raison du genre, provocation publique à la discrimination et injure publique en raison de l'origine".
