Un joli pied de nez après la polémique. Championne olympique des moins de 66 kilos malgré une vague de harcèlement sur les réseaux sociaux concernant son genre, la boxeuse Imane Khelif s'est affichée relookée dans une vidéo publiée par un institut de beauté. Dans celle-ci, la pugiliste algérienne troque gants et short contre maquillage et boucles d'oreilles. Le tout accompagné d'un message fort.
Le relooking d'Imane Khelif
Durant son parcours dans le tournoi de boxe aux Jeux olympiques de Paris 2024, Imane Khelif a été la cible de nombreuses critiques, principalement sur son genre. Accusée à tort d'être un homme par certaines instances comme l'IBA et des célébrités, elle a répondu sur le ring en allant chercher le titre. Et pour riposter face à ceux qui mettaient en cause son apparence "masculine", elle vient d'apparaitre relookée dans une vidéo publiée par l'institut Beauty Code. Un post accompagné d'un message faisant l'ode de la féminité diverse :
"Pour obtenir sa médaille, elle n'avait pas de temps à perdre en salons de beauté ou en shopping. Elle n'a jamais ressenti le besoin de se conformer à ces normes pour faire ses preuves. Imane n'a pas cherché à changer de look pour entrer dans les moules dans lesquels le monde veut nous enfermer Son message est bien plus profond. On peut être féminine et élégante quand on veut, mais sur le ring, on n'a pas besoin de fioritures ou de talons hauts. Elle n'a besoin que de stratégie, de force et de frappe, car c'est là que réside l'essence de son caractère. Tout comme une moustache ne fait pas un homme, les robes, les extensions et le maquillage ne définissent pas une femme".
Imane Khelif shares her stunning makeover following #Olympics gold medal win for Algeria. pic.twitter.com/UedNNirzxx
— Pop Crave (@PopCrave) August 15, 2024
Enquête en cours
Dans le même temps Imane Khelif a également déposé plainte. Suite à ce recours, le parquet de Paris a décidé d'ouvrir une enquête ce mercredi 14 août pour "cyberharcèlement en raison du genre, injure publique en raison du genre, provocation publique à la discrimination et injure publique en raison de l'origine". Sont notamment cités dans la plainte Elon Musk, J.K. Rowling ou encore Donald Trump.
