Vitali Klitschko, ancien boxeur champion du monde des poids lourds, est en première ligne dans le conflit armé opposant l'Ukraine à la Russie. Devenu maire de Kiev en 2014 à la fin de sa carrière dans les rings, l'homme de 50 ans est une figure de la résistance face à Vladimir Poutine. Ayant pris les armes en compagnie de son frère Wladimir et d'autres combattants ukrainiens tels que Yaroslav Amosov ou Oleksandr Usyk, il est sur le terrain pour défendre son pays. Alors quand un journaliste lui demande si les bombardements russes ne touchent que les bases militaires, cela l'énerve quelque peu.
Vitali Klitschko : "C'est de la m*erde !"
Alors que la ville Kiev est pilonnée depuis quelques jours par les forces armées russes, Chris Reason, le reporter du site australien 7news, a demandé à Vitali Klitschko ce qu'il pensait de l'affirmation de Poutine sur le fait que les bombardements ne cibleraient que les activités militaires ukrainiennes. Une question quelque peu déplacée posée devant un immeuble d'habitations complètement détruit qui a fait sortir de ses gonds l'ancien pugiliste.
"C'est de la m*erde ! Désolé ! Où est la cible militaire ? Vous pensez que ce bâtiment est une base militaire ? " a-t-il lancé en pointant du doigt les décombres. Une séquence filmée qui a depuis fait le tour des réseaux sociaux.
"Jamais ils ne conquerront Kiev"
Très actif sur le terrain, Vitali Klitschko l'est également dans les médias. Après son apparition sur BFMTV la semaine passée où il avait lancé un appel à Emmanuel Macron, le néo-homme politique a été interviewé par le journal Le Monde ce mardi. Un entretien dans lequel il a réaffirmé sa volonté de ne pas capituler :
"Jamais ils ne conquerront Kiev. La ville est prête à se défendre. Les gens sont prêts. Il y a de la colère, de la rage, et il n’y aura pas de panique. Nous sommes des guerriers. Mais si la situation militaire est encore sous contrôle, nul n'est plus en sécurité ici. Quand on voit ce qu’il se passe ailleurs, comme à Marioupol, le scénario d’une volonté russe de destruction totale de Kiev n’est pas exclu."