Depuis sa deuxième défaite en carrière subie contre Carlos Takam, Tony Yoka est en proie au doute. Lui, qui devait rebondir après son premier revers concédé face à Martin Bakole, a finalement plongé, s'inclinant à la décision des juges au terme d'un combat où il aura été dominé. Sous le feu des critiques depuis cette nouvelle contre-performance, le champion olympique de Rio 2016 vient de voir son récent adversaire en remettre une couche avec des déclarations sur son niveau qui font très mal.
Les mots forts de Carlos Takam sur Tony Yoka
Du haut de ses 42 ans, Carlos Takam a une expérience certaine du Noble Art. Durant sa carrière, il a affronté des grands noms de la catégorie poids lourds, comme Anthony Joshua, Alexander Povetkin ou Joe Joyce. Alors quand il a été interviewé par Punchtime TV et qu'on lui a demandé si Yoka frappait aussi fort que ces pugilistes, il a répondu par la négative : "Non, ce n'est pas comparable aux frappes de Povetkin ou Joshua. Ils frappent plus juste, plus lourd que Tony, il faut dire ce qui est vrai".
Et d'ajouter : "Franchement, je m'attendais à plus que ça, mais je crois qu'il a fait de son mieux. Au bout du 5e, 6e round, je me sentais tellement bien que je me suis dit qu'il n'y avait pas vraiment de danger devant moi. J'ai senti qu'il était touché moralement dès le 3e round quand je l'ai contré avec une gauche. Quand tu regardes le boxeur dans les yeux, tu vois sa détermination ou pas. Et là, c'était pas vraiment ça. Il avait des doutes."
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Une proposition pour s'entrainer
Un constat qui peut paraitre dur, mais qui semble plutôt juste quand on regarde la prestation de Tony Yoka, pourtant donné favori dans ce combat. Mais Carlos Takam ne s'est pas contenté de cela. En tant qu'ancien partenaire d'entrainement du boxeur français, il lui a proposé de l'aider dans sa conquête :
"C'est un jeune poids lourd. Il faut le laisser, il n'est pas encore bien mûr dans la catégorie. Ça m'a beaucoup fait mal d'entendre les gens le huer. Quand même, c'est un champion olympique. Il mérite qu'on le supporte. Il a tout mon soutien. Je lui ai dit dans le ring. Si tu viens à Vegas, s'il te plait, appelle-moi, je peux t'aider."
