Depuis la début de la quinzaine olympique des Jeux de Paris 2024, Imane Khelif est au centre des débats. Qualifiée pour la finale chez les moins de 66 kilos, la boxeuse est hyperandrogène. Ce qui lui a valu de nombreuses critiques et même des accusations d'être un homme. Une situation sur fond de tension entre le CIO et l'IBA (International Boxing Association) qui agace au plus haut point Brahim Asloum.
Brahim Asloum monte au créneau pour défendre Imane Khelif
Ancien champion du monde et olympique et consultant pour France TV depuis le début des Jeux, Brahim Asloum a suivi avec attention la situation d'Imane Khelif à Paris. Lors de son passage sur l'émission "Quels Jeux", l'ex-pugiliste a ainsi poussé un coup de gueule envers le traitement infligé à la boxeuse algérienne :
"C'est un scandale. En réalité, c'est une bulle puante qu'on nous a envoyé, parce que les Jeux se passaient bien, parce qu'on faisait la guerre à Monsieur Bach, pas à la petite en réalité. On est parti l'accuser dans son intégrité, quelle honte. Quelle honte ! Vous savez pourquoi j'ai mal pour elle ? Parce que toute sa vie on va lui poser la question de savoir si c'est un homme ou une femme. Waouh, quel manque de respect. Pour du sport, pour des intérêts personnels. Parce que le monsieur de la IBA s'est fait exclure, parce qu'ils ne font que des choses incorrectes."
Brahim Asloum (ancien champion olympique de boxe français) prend la défense d’Imane Khelif en direct sur France 2 #Paris2024pic.twitter.com/oAhSD0zu8Z
— Zellag Mohamed Lamine (@LamineZellag) August 8, 2024
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Les querelles entre le CIO et l'IBA pointées du doigt
Pour Brahim Asloum, c'est l'IBA qui est à l'origine de cette polémique. Pour rappel, l'association phare de la boxe amateure s'est vu retirer son droit, par le CIO, d'organiser le tournoi olympique à Paris en raison de la proximité de son président Umar Kremlev avec Vladimir Poutine et des soucis de corruption qui ont entaché certains JO.
Dans la suite de son propos, Asloum est revenu sur l'exclusion subie par Imane Khelif juste avant la finale aux Mondiaux 2023 alors que les tests étaient réalisés en début de tournoi : "Là où tout le monde est malhonnête, c'est qu'au moment où Imane s'est faite sanctionnée en championnat du monde, elle arrive en finale. On la sanctionne à ce moment-là, pas en début de tournoi. Ce que je veux dire, c'est que c'est juste malhonnête. C'est immonde. "
