La boxe anglaise était à l'honneur ce samedi 14 mai. Alors que Tony Yoka a concédé la première défaite de sa carrière professionnelle face à Martin Bakole à l'Accor Arena de Paris Bercy, Jermall Charlo a unifié les titres des super-welters en venant à bout de Brian Castano. Et dans le même temps, John Ramirez a signé le KO du week-end face Jan Salvatierra, envoyant son adversaire hors du ring à la force de ses poings.
L'impressionnant KO de John Ramirez
C'est à la Toyota Arena de la ville d'Ontario (États-Unis) que John Ramirez a conquis les fans du Noble Art dans le monde entier. Placé contre Jan Salvatierra sur la carte du combat opposant Gilberto Ramirez et Dominic Boesel, l'Américain n'a fait qu'une bouchée de son rival. En effet, il n'a eu besoin que d'un seul round pour envoyer définitivement au tapis le Mexicain de 22 ans, raflant ainsi la ceinture NABA des poids super-mouches.
Un succès acquis avec la manière. Plus pressant d'entrée, celui que l'on surnomme "Scrappy" a submergé son adversaire grâce à son volume de coups. Et après avoir désarçonné Salvatierra d'une droite, le pugiliste en a remis une autre qui a fait passer son opposant à travers les cordes.
Ce qui a fait craindre le pire au public présent dans la salle. Complètement KO, Salvatierra se dirigeait tout droite vers une chute sur la nuque. Bien heureusement, un photographe a eu le réflexe de l'attraper au vol. S'il a été déclaré inapte à reprendre le combat par la suite, le boxeur a évité le pire.
"Il devait payer"
Tooujours invaincu en carrière après ce combat (10 victoires, dont 8 par KO, aucune défaite), John Ramirez s'est également signalé par ses déclarations en interview. Visiblement remonté contre son adversaire, il a lancé : "Il a fait une erreur et il devait payer. Il n’était pas à mon niveau". Des propos qui ont quelque peu fait polémique aux États-Unis.
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