C'est une geste aussi iconique que controversé qu'a réalisé Nicolas Pablo Demario ce samedi 26 mars face à Josue Vargas. Dans un combat placé sur la carte préliminaire du choc entre Miguel Berchelt et Jeremia Nakathila, l'Argentin a perdu le contrôle et mordu son adversaire en plein combat. De quoi rappeler l'épisode légendaire de l'affrontement entre Mike Tyson et Evander Holyfield.
L'arbitre ne disqualifie pas Demario à près sa morsure
Mais au contraire d'Iron Mike, Demario n'a pas été disqualifié pour son pétage de plomb. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, l'arbitre, qui a constaté les traces de la morsure sur l'épaule de Vargas, n'a infligé qu'un point de pénalité à l'athlète évoluant dans la catégorie des super poids léger. Une décision vivement critiquée par les commentateurs présents sur place et les inconditionnels du Noble Art.
Visiblement affecté par le craquage du natif de Buenos Aires, Vargas n'en a pas pour autant oublié la raison de sa présence sur le ring. Alors en retard aux pointages des juges, le Cubain a trouvé les ressources pour inverser le cours des choses dans les trois derniers rounds. Plus prompt et efficace, il s'est finalement imposé à la décision (76-74, 76-74, 76-73).
Les morsures, un phénomène fréquent dans la boxe
Si les morsures n'arrivent pas à chaque combat de boxe, ce geste est tout de même régulièrement aperçu dans les rings depuis 1997 et le duel entre Tyson et Holyfield. Le dernier en date aux JO 2022. Si certains y voient un hommage à l'ancien champion poids lourd, il est tout de même bon de noter que la plupart des athlètes qui s'en prennent à leur adversaire de la sorte craquent simplement sur le plan mental. C'est d'ailleurs ce qu'avait expliqué Mike Tyson, admettant qu'il n'avait plus conscience de rien et qu'il voulait tuer Holyfield.